Dans la petite salle de la Galerie de l’UQAM, un mur de 8,20 mètres sur 3 mètres est complètement recouvert d’une mosaïque de 250 miroirs carrés de 30 x 30 cm. Derrière chaque miroir un petit moteur le fait osciller lentement reflétant une image qui change en permanence. Juxtaposés horizontalement et verticalement, les miroirs sont indépendants avec leur propre moteur, ce qui pourrait permettre aisément de réinstaller le dispositif dans d’autres espaces.

L’installation ne contient en fait ni photographie, ni travail graphique, ni même vidéo. Bélanger s’est plutôt attaqué à une ingénieuse mécanique, qui permet à l’œuvre de mettre en place et de provoquer à la fois la distorsion de l’image, celle de la perspective jusqu’à son éclatement et les effets propres au miroir, élément cher au vocabulaire de Gwenaël Bélanger. On aura pourtant à faire face à une immense image, étrangement familière, mais en constante transformation, obligeant sa continuelle réévaluation. Cette installation tente, selon l’artiste, « de faire apparaître ce qu’il y a dans les angles morts, de capter ce qui est en dehors du cadre, pour ultimement générer une nouvelle vision de ce qui nous échappe », en somme une nouvelle définition du hors-champ

Yann Pocreau

Voir la VIDÉO DE L'INSTALLATION Images DE L'INSTALLATION Série Hors-champs

Ce projet a été exposé:

> Poursuivre le hors champ
Galerie de l’UQAM, février 2008
http://www.galerie.uqam.ca

Textes sur ce projet :

ARTICLES :

Images perpétuelles
Marie-Éve Charron, Le Devoir, mars 2008

Merci à Stephane Beaudet, Guy Bélanger, Papik Bélanger, Marie-josée Claveau, Frédéric Lavoie, Sylvain Baumann, Yann Pocreau, Pierre Lapointe, Mario Côté, Gilles Rivard, Lise-Anne Simard, Patrick Viallet, René Lemire, Audrey Genois et toute l’équipe de la galerie UQAM. Merci au Conseil des arts et Lettres du Québec pour son appui financier pour ce projet.